
Un coup de Trafalgar, ça se mitonne comme un polar, mais ça se mange froid comme un blizzard. Un coup de Trafalgar, c’est le pion que l’on avance l’air de rien, l’œil aux aguets, froideur d’airain. Un coup de Trafalgar, c’est une flotte de navires transperçant comme une flèche des bâtiments pourtant en nombre, c’est la victoire inattendue terrassant l’honteux vaincu. Un coup de Trafalgar, c’est l’estocade finale de l’Amiral Nelson à Villeneuve, Carlos et Napoli. Un coup de Trafalgar, c’est moche et c’est vachard. Un coup de Trafalgar, c’est une balle tirée en plein cœur, tête froide ancrée, balle acérée. Un coup de Trafalgar, c’est un chien de sa chienne qui mord très fort, tous crocs dehors. Un coup de Trafalgar, c’est un ouragan qui renie tout et ne laisse rien. Un coup de Trafalgar, c’est un traquenard. Pan ! Pan ! Trop tard…